C'était en une belle après-midi, il faut dire qu'après l'orage auquel les élèves avaient eu droit, il était bien normal de retrouver du soleil!Hélas, le mauvais temps avec fait quelques dégâts, le lac avait été vraiment retourné avec le vent et les créatures de l'eau étaient très mécontentes, le directeur avait beau leur expliqués que ce n'étaient pas les sorciers qui avaient provoqués ça, les créatures étaient très en colère et refusaient que les sorciers se baignent sous peine d'être entraîner au fond de l'eau et de périr. Les préfets avaient clôturés les bords du lac, en attendant que les créatures acceptent le fait que ce n'était pas de la faute des sorciers mais de mère Nature.
Le parc, où s'étaient échoués les vagues du lac, était boueux et toute personne qui voulait s'y rendre revenait couvert de boue jusqu’aux genoux. Les élèves devaient donc attendre que tout se remette en ordre pour pouvoir sortir. Tous étaient tristes et déambulaient dans les couloirs du château sans but précis, les professeurs avaient essayés de faire quelques activités mais les élèves, trop déprimés, refusaient de se bouger et restait à bouder dans leur coin. C'était un spectacle bien pitoyable. Une jeune fille descendit les escaliers menant au Hall, là, elle mit sa cape sur ses épaules et s'apprêta à sortir, mais un élève la retint:
-Ca ne sert à rien!Le parc est dans un état terrible!
La jeune demoiselle leva un sourcil interrogateur, qui avait parlé du parc? Elle ne voulait pas aller au parc, bien qu'elle doive le traverser, mais elle ne voulait pas aller dans le parc, elle avait remarqué qu'il était en piteux état. Elle repoussa l'élève et grimaça légèrement puis, elle sortit. Il y avait tout de même un petit vent frais au dehors et Erwane, car oui, c'était Erwane, fut heureuse d'avoir pensé à prendre sa cape.
Elle marcha un moment dans le parc et eu la chance de voir de ses propres yeux l'état terrible dans lequel il était. Elle se dépêcha, ne voulant pas que les préfets la voit et comprennent où elle se rendait. Elle se dirigea vers la forêt, elle arrivait à la lisière quand elle vit quelqu'un à une fenêtre qui la regardait, elle resta immobile un instant puis s'engouffra dans forêt. Elle marcha entre les arbres, cela faisait du bien d'être en plein air!Elle respira à plein poumons, continuant à avancer, insouciante!Tout à coup...